Le grand nu, Hommage à Georges Braque

2014
Acrylique sur toile de lin
200 x 110 cm
Travail d’atelier

Georges Braque

J’ai choisi cette femme dessinée par Georges Braque car je l’ai trouvée très originale dans le traitement du sujet… si je peux dire.

J’ai aimé dessiner, et analyser les formes, un premier grand plaisir
et je la trouvais magnifique telle que mais le fait de la tatouer m’obligeait à modifier l’harmonie des couleurs, à mon avis.

« A la fin de l ‘été 1907…… Braque accentue la division géométrique de l’espace, pour basculer en 1908, dans « maisons à l’Estaque », vers une peinture cubiste.
Il a une passion pour la construction, que l’on retrouve dans « Le Grand Nu »
nous pouvons observer une construction aux dominantes ocres et avec des plans hachurés…
une projection de la leçon de Cézanne ? qui recommandait de :
« traiter la nature par le cylindre, la sphère et le cône ».

 » la mort de la perspective est programmée »… »

Tiré de l’article de Valérie Bougault
« connaissance des arts hors série n°594
Georges Braque, rétrospective au Grand palais.

Hommage aux grands

J’ai choisi de travailler des oeuvres de Maîtres, des femmes nues peintes par des hommes, et pas n’importe lesquels : Sandro Botticelli, Gustave Moreau, Paul Gauguin, Gustave Courbet…
Chacun de ces artistes reconnus a modifié la perception de la femme, en son temps, ils ont apporté chacun à leur époque, une vision originale de la femme en même temps qu’une approche picturale innovante.
Je ne voulais pas des corps alanguis, en attente, offerts, de femmes mises en situation de passivité, des vierges recouvertes d’un tas de tissus, des anges…
des héroïnes de mythologies…

Je voulais représenter des corps de femmes vivantes, présentes, charnelles…
J’ai « maturé » mon sujet depuis une année, depuis le choix de chacune jusqu’au style à donner à mon travail…

J’ai déjà travaillé le sujet des femmes grâce à mes surfeuses,
premières tatouées, symbolisant la Vie pour moi,
liberté de ces femmes surfant sur la vague, maîtrisant le tumulte de l’océan, vives, les tattoos exprimant une mise en abîme du temps : la femme ancestrale, originelle, guerrière, et la surfeuse contemporaine, joueuse, en harmonie avec la Nature explosive.

Cette fois, j’ai choisi des corps de femmes nues susceptibles de représenter toutes les femmes, de l’androgyne à la pulpeuse.

J’adore les sculptures des Apsaras du temple Khmer de Angkor au Cambodge,
voluptueuses, charnelles, belles tout simplement ;
je suis touchée à chaque fois que je les regarde, une émotion agréable,
un apaisement.
Elles dégagent une féminité acceptée, tranquille, une grande présence sans lutte :
« je suis cette femme… je vis, je suis vivante… je m’accepte telle que je suis… »

Et je me suis inspirée de cette féminité…

Le titre de mon exposition : « les Intouchables » m’est venu car ces oeuvres abouties, « parfaites », me paraissaient comme telles : intouchables.

Malgré cela, ma sensibilité d’artiste et de femme l’ont emporté.
Et j’ai voulu me confronter à ces chefs d’oeuvre,
Comment peindre ces femmes ?
Quelle transformation apporter ? en 2014.

Comme j’adore le travail d’Hugo Pratt, surtout les aquarelles,
j’ai pris la liberté d’interpréter ces peintures style B.D., fond en noir et blanc…
avec quelques variantes.

J’ai eu envie de modifier la perception de la perception de ces artistes ;
avec mes tatoos, je voulais toucher avec douceur ces corps de femmes, créer un « moi-peau » doux, puissant, harmonieux, voluptueux, sensible…
reflet du plus profond.

Je veux faire un hommage aux femmes.
La femme est là depuis le début des temps aussi… :))
Une bonne partie de l’humanité… vivant pour beaucoup d’entre nous dans le monde,
comme la caste des Intouchables en Inde ??
Que de violence parfois.
Des tatoos pour rappeler aussi que certaines femmes étaient tatouées pour des raisons douloureuses, politiques… annonciatrices de mort, comme dans les camps de concentration,
ou au contraire signe caractéristique particulier et positif que chaque tribu revendique…

Transformer ces tatoos en dentelle, en petits points, en divers petits motifs inoffensifs… comme un acte de réparation…
J’ai voulu absolument respecter les signes sacrés de tous les peuples de la Terre,
et cherché à créer des tatoos personnels. Aucune référence à autre chose :
je voulais juste créer une impression de beauté, d’un corps précieux,
la femme nue mais protégée par ces tatoos, comme un reflet de l’intérieur,
de la profondeur de l’être… féminin.

Et j’ai laissé parler mon inconscient, et mes émotions.
J’avais envie aussi de tatouer un mannequin, juste pour la beauté du geste,
et l’amusement.

J’ai choisi de travailler des oeuvres de Maîtres, des femmes nues peintes par des hommes, et pas n’importe lesquels : Sandro Botticelli, Gustave Moreau, Paul Gauguin, Gustave Courbet…
Chacun de ces artistes reconnus a modifié la perception de la femme, en son temps, ils ont apporté chacun à leur époque, une vision originale de la femme en même temps qu’une approche picturale innovante.
Je ne voulais pas des corps alanguis, en attente, offerts, de femmes mises en situation de passivité, des vierges recouvertes d’un tas de tissus, des anges…
des héroïnes de mythologies…

Je voulais représenter des corps de femmes vivantes, présentes, charnelles…
J’ai « maturé » mon sujet depuis une année, depuis le choix de chacune jusqu’au style à donner à mon travail…

J’ai déjà travaillé le sujet des femmes grâce à mes surfeuses,
premières tatouées, symbolisant la Vie pour moi,
liberté de ces femmes surfant sur la vague, maîtrisant le tumulte de l’océan, vives, les tattoos exprimant une mise en abîme du temps : la femme ancestrale, originelle, guerrière, et la surfeuse contemporaine, joueuse, en harmonie avec la Nature explosive.

Cette fois, j’ai choisi des corps de femmes nues susceptibles de représenter toutes les femmes, de l’androgyne à la pulpeuse.

J’adore les sculptures des Apsaras du temple Khmer de Angkor au Cambodge,
voluptueuses, charnelles, belles tout simplement ;
je suis touchée à chaque fois que je les regarde, une émotion agréable,
un apaisement.
Elles dégagent une féminité acceptée, tranquille, une grande présence sans lutte :
« je suis cette femme… je vis, je suis vivante… je m’accepte telle que je suis… »

Et je me suis inspirée de cette féminité…

Le titre de mon exposition : « les Intouchables » m’est venu car ces oeuvres abouties, « parfaites », me paraissaient comme telles : intouchables.

Malgré cela, ma sensibilité d’artiste et de femme l’ont emporté.
Et j’ai voulu me confronter à ces chefs d’oeuvre,
Comment peindre ces femmes ?
Quelle transformation apporter ? en 2014.

Comme j’adore le travail d’Hugo Pratt, surtout les aquarelles,
j’ai pris la liberté d’interpréter ces peintures style B.D., fond en noir et blanc…
avec quelques variantes.

J’ai eu envie de modifier la perception de la perception de ces artistes ;
avec mes tatoos, je voulais toucher avec douceur ces corps de femmes, créer un « moi-peau » doux, puissant, harmonieux, voluptueux, sensible…
reflet du plus profond.

Je veux faire un hommage aux femmes.
La femme est là depuis le début des temps aussi… :))
Une bonne partie de l’humanité… vivant pour beaucoup d’entre nous dans le monde,
comme la caste des Intouchables en Inde ??
Que de violence parfois.
Des tatoos pour rappeler aussi que certaines femmes étaient tatouées pour des raisons douloureuses, politiques… annonciatrices de mort, comme dans les camps de concentration,
ou au contraire signe caractéristique particulier et positif que chaque tribu revendique…

Transformer ces tatoos en dentelle, en petits points, en divers petits motifs inoffensifs… comme un acte de réparation…
J’ai voulu absolument respecter les signes sacrés de tous les peuples de la Terre,
et cherché à créer des tatoos personnels. Aucune référence à autre chose :
je voulais juste créer une impression de beauté, d’un corps précieux,
la femme nue mais protégée par ces tatoos, comme un reflet de l’intérieur,
de la profondeur de l’être… féminin.

Et j’ai laissé parler mon inconscient, et mes émotions.
J’avais envie aussi de tatouer un mannequin, juste pour la beauté du geste,
et l’amusement.

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